José da Silva - © Edouard Jacquinet

José Da Silva

En plein déménagement de son studio à Paris, le fondateur de Lusafrica, José Da Silva, nous raconte pourquoi le métier d’aiguilleur à la SNCF mène à tout. A moins que ce ne soit la passion de la musique métissée du Cap Vert.

La vidéo qui suit été tournée sans matériel digne de ce nom, dans le jardin public qui jouxte la rue Lamarck. Une histoire qu’il nous a racontée ensuite est partiellement dans la vidéo : José emmène un jour Cesaria, devenue célèbre, enregistrer à la Havane. Mais, parfois, si les gens ne lui plaisent pas ou qu’elle est de mauvais poil, la diva ne veut pas chanter et enregistrer. Ce jour-là, alors que tout ceci coûte beaucoup d’argent, c’est ce qui arrive. Tata Guines, percussionniste, propose à la chanteuse de s’assoir et boire un café, partager une cigarette. “Et Tata, quand il parle, il a un tic, tous les deux mots, il fait tchuk tchuk, tchuk tchik, tac-tac comme s’il tapait sur une cymbale ou un tambourin. C’est incroyable. Moi, je commençais à m’inquiéter. » Et alors Cesaria, qui avait bien ri avec Tata se lève et vient vers moi : Ben alors on le fait cet enregistrement ?

Édition 2021
Version enrichie
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